• Pour des élèves avec TFC, il est loin de faire la différence entre "ce que je vois"/"ce que je crois"/"ce que je pense".

    C'est inhérent à la déficience cognitive cette frontière trop poreuse entre l'extérieur et l'intérieur. C'est entre autres choses pour cela que ce qui est vu prime sur ce qui est pensé (comme pour un enfant de maternelle). C'est ce qui provoque (à moins que ce ne soit l'inverse) le manque caractéristique d'inhibition cognitive. Dans l'autre sens ce qui est désiré est aussi pris pour ce qui est, mais là ce n'est pas ce qui sera travaillé ici.

    On retrouve la même difficulté dans certaines maladies invalidantes psychiques.

    L'objectif est ici de permettre, à travers l'expression écrite, de faire véritablement le distinguo entre les deux.

    Il s'agit donc moins de travailler la stricte qualité des phrases que le fond : savoir dire ce que l'on voir, puis savoir dire ce que l'on pense à partir d'un support visuel.

    9 supports visuels (imprimer en couleur et plastifier 1 fois chacun) sont à disposition. Les élèves, en plusieurs séances, en choisiront de 3 à 5.

    De nombreuse adaptations sont possibles en fonctions des besoins issus des déficiences et troubles (dictée à l'ordinateur, dictée à l'adulte... temps prolongé...contraintes réduites... etc)

    Le reste du déroulement est indiqué dans le document : les 2 premières feuilles sont les fiches élèves. La dernière peut être projetée et lue, et ou imprimée en 1 exemplaire et mis à disposition dans la salle.

    La séquence se poursuit avec des travaux complémentaires, cf. ici et .

    Suite aux travaux sur les phrases et les compléments, voici la seconde série d'images.


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  • Concevoir ensemble un jeu... qui pourra être étoffé au fur et à mesure des années !

    Objectif premier : utiliser des phrases complexes = avec 1 proposition relative !

    Pour certains élèves, je vais faire écrire les essais de leurs phrases sur ordinateur ou tablette dans un fichier "préparation pour les devinettes", pour les autres à la main dans le cahier d'entrainement.

    La mise en page, recherche d'images... viendra ensuite.

    Voici le fichier imprimé en format livret, sur feuille A3, donné à chacun pour pouvoir s'y référer. La couleur n'est pas nécessaire à l'impression.


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  • S'entrainer à utiliser les fonctions de dictée des appareils informatiques pour  :

    -apprendre à articuler ;

    -apprendre à compenser une importante déficience ou un trouble concernant l'écrit ;

    -apprendre à explorer les fonctionnalités des outils.

     

    Utilisation d'un logiciel pas complètement gratuit mais courant et moins cher que les logiciels spécialisés comme Dragon : Word 2019.


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  • Ecrire sans écrire !

    Objectif premier

    enrichir la narration de connecteurs temporaux et logiques, structurer un récit.

    La plupart des élèves actuellement sur le dispositif ont de très grandes difficultés avec l'écrit, tâche extrêmement complexe quand le rapport phonie/graphie n'est pas automatiser. Il leur faut penser simultanément : à la transcription des sons + à l'orthographe + aux idées + à la structure de la phrase et pour certains qui ont en plus des déficiences visuelles et/ou de motricité, + à la graphie des lettres + aux espacements entre les mots + aux espacements entre les lignes + ....

    Etant donné que TOUS, ont une déficience importante des mémoires (pour presque tous la mémoire de travail), cette tâche est pour ainsi dire impossible.

    Tous les ordinateurs du dispositif sont équipés du pack office 365, mises à jour avec Word 2019 qui possède une fonction "dicter" performante.

    C'est donc sous forme de "dictée à l'ordinateur" que les élèves vont travailler. Contrairement à la dictée à l'adulte qui, qu'on le veuille ou non, traduit toujours un peu le langage des élèves, l'élève va devoir nécessairement sans cesse passer de l'oral à la relecture et la correction de l'écrit.

    Objectif second est donc :

    savoir utiliser un logiciel de dictée pour écrire un texte.

    Le support images séquentielles permet également de soulager la mémoire pour se centrer sur la structure des phrases. Il ne s'agit pas de se souvenir d'un évènement, mais de raconter une histoire à laquelle on peut à volonté se référer visuellement.

    Les éditions Schubi, proposent la série "points de vue" qui s'adresse à des adolescents. L'intérêt est que chacune des 6 histoires (de 9 à 15 images) est racontée selon 2 points de vue différents. Ce qui nous permettra ensuite de comparer les textes.

    PS : les images qui servent d'exemple ne sont pas issues de cette série, ce sont des images prises sur internet.

    version modifiable : 

    Télécharger « Histoire Courte.docx »

     


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  • Donner son avis"Ben c'était bien. J'ai bien aimé parce que c'était bien. 

    -Mais encore ????

    -Heu... "

    Qu'il est difficile pour les élèves avec TSA ou TFC de donner son avis, d'exprimer ses gouts. Pourquoi ? Par manque de vocabulaire ou par manque d'idées et de réflexion ? C'est un peu comme l'histoire de l'œuf ou de la poule... L'extension du vocabulaire permet d'affiner sa pensée, s'entrainer à affiner sa pensée permet d'acquérir de nouveaux mots.

    Voilà pourquoi il est important de donner des outils aux élèves afin qu'ils puissent déployer leur pensée en acquérant de nouveaux mots. Ils ont aussi besoin de temps et d'entrainements.

    Après avoir lu, expliqué, relu... plusieurs fois la fiche d'outils suivante, je vais proposer pendant plusieurs semaines des courtes vidéos, des photos, de courts textes, des oeuvres picturales ou auditives etc. et leur demander de donner leur avis par écrit, avec une argumentation en 2 ou 3 phrases. Pour certains, il faudra avoir recours à la dictée à l'adulte ou autre moyen.


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