• 1h + 1classe = Empathie

    Donner des bases sur l'empathie en 1 heure avec une classe entière de 6ème , de 5ème, de 4ème ou de 3ème.... un défi certes mais c'est possible.

    Testé cette année avec des classes différentes de 25 à 28 élèves, cela intéresse vraiment 90% des élèves de la 6ème à la 3ème.

    La difficulté réside dans la bonne maitrise de l'ensemble de la séance de façon à parfaitement gérer le temps. Pas question de se laisser déborder et de laisser une fin de séance inachevée car on perdrait tout l'intérêt et l'objectif de celle-ci. Il faut absolument consacré 10 mn minimum à la dernière partie. Donc une grande vigilance est requise quant à la gestion du temps.
    L'idéal serait d'avoir 70mn.

     

    Lors des 10 minutes de fin de séance, il est nécessaire d'être percutant, donc de ne pas trop en dire. Il n'est pas question de débattre.

    La page 2, avec la question, laisse un peu d'espace pour que 2 ou 3 donne leur avis, ensuite on passe vite à la lecture page 3.

    La notion de "se mettre à la place de" est très vite comprise des élèves qui perçoivent bien ensuite la différence entre comprendre l'émotion d'un autre/se mettre à la place de.

    La page 4. C'est moi qui lis et je demande un silence total. Ala fin de la lecture, je leur demande ce qui leur parait étonnant : aussitôt "soulagement" et "joie" arrive. Je pose la question des situations qui peuvent amener à vivre ses émotions. A chaque fois un élève à trouver "soulagement = quand qq'1 est malade et souffre beaucoup". Pour la joie, j'ai eu "en cas d'héritage" et parfois "quand on est maltraité" quand ce dernier ne vient pas je le dis "quand on est maltraité, que l'on reçoit beaucoup de violence, c'est possible". J'ajoute juste aussi "en fonction de nos croyances, si on a ou non une religion etc. notre rapport à la mort peut être différent et entrainer des réactions très différentes". PAS d'autres commentaires. Les 2 ou 3 secondes qui suivent sont d'un silence suffisamment intense pour constater que chacun s'imprègne.

    Pages suivantes, les lire à haute voix simplement, tranquillement.

    Avec les 4ème et 3ème et selon les groupes, je précise que certaines particularités ou maladies empêchent l'empathie. Je nomme ainsi "une partie, mais pas tous, des personnes qui ont un trouble de l'autisme, ne peuvent pas comprendre les émotions des autres et ne les perçoivent pas du tout. On doit leur apprendre qu'un sourire veut dire "heureux", que telle ou telle mimique du visage ou attitude signifie "colère" "tristesse" etc. Donner l'information, sans stigmatiser, sans enfermer, mais donner des clefs pour comprendre, donc j'insiste sur le "mais pas tous".

     

     

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