• Comprendre les particularités des élèves ça commence par :

    PPRE, PAP, PPS, PAI ???? en très bref :

    Le document du PAP, c'est comment ?

    Dans mon collège :

    Télécharger « PAP-doc à copier-coller et compléter.wbk »

    Et les documents pour monter un dossier auprès de la MDPH/MDA c'est comment ?

    et

     


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  • Bilan Psychométrique et Quotient Intellectuel

    Sous doués en vacances ou pas (vieille référence filmographique, jeunes professeurs : pas de commentaires SVP Bilan psy et QI) ou surdoués ? Débiles ou Haut potentiel ? Quand j'entends une restitution de bilan lors d'une Equipe de Suivi de la Scolarité (ESS) ou lorsque des parents me font part de ce que leur a transmis le psychologue, que dois-je comprendre ?
    Et mon QI, à moi, s'il est de 95, je ne suis pas dans la moyenne mais suis-je dans la norme ?

    Voici un document que j'avais produit pour mes collègues du premier degré, qui avait été relu par une psychologue, en 2016. 
    Je me suis dit que j'allais le réadapter pour les collègues du second degré, mais non je ne change rien, il est à lire tel quel et donne quelques points de repères.

    Une fois lu, vous comprendrez qu'on peut avoir un QI de 145 et être débile. (Débile = qui manque de force, de vigueur ; personne qui a donc besoin d'être protégée, aidée !)


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  • "Bon je veux bien accueillir un élève d'ULIS, mais c'est quoi son problème ? Je lui agrandis les docs."
    -Heu.. ben...non en fait !"

    Voici un document pour les professeurs.es, les CPE, les AED, les AESH et autres personnes de la communauté éducative des collèges et lycées qui a pour but de fournir quelques points de repères sur ce qu'est le trouble ou la déficience mentale/ trouble de l'efficience intellectuel / trouble des fonctions cognitives.

    Ca ne vaut pas une bonne formation, mais c'est déjà un bon petit paquet d'informations avec des pistes pour compenser le handicap en inclusion en classe ordinaire et sur les intercours.

    J'ai essayé de ne faire ni du minimaliste ni de l'exhaustif, j'espère que cela servira au plus grand nombre.

    Pour ma part je vais posté ce document sur notre Environnement Numérique de Travail afin que chacun puisse le lire et le reconsulter à volonté.

    Le document est conçu pour être visionné et non pas pour être imprimé.


    2 commentaires
  • HPI

    MHPIais ce n'est pas un trouble qui donne lieu a un handicap ! Quoique ?! Si on relit bien la définition officielle de ce qu'est un handicap... parfois... dans certains cas... hum...

    Enfin, ce ne sont pas des élèves qui se trouvent en dispositif ULIS ! Certes, mais cette rubrique a pour but un partage de connaissances avec tous les collègues, profs, AESH, AED... de collège et de lycée, afin d'avoir les moyens pour accueillir toutes les particularités d'élèves.

    Ce doc n'a pas été conçu pour être imprimé, mais bien pour être lu sur tablette ou ordinateur...et pour être partagé !


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  • Eh bien oui ! 

    Mais pourquoi ? C'est ça, la bonne question.

     

    Voici une situation vécue dernièrement. Les élèves du collège ont tous une tablette (IPad). Une des élèves de 5ème avec ULIS a besoin en plus d'un clavier et d'un stylet pour compenser sa déficience motrice en sus de sa déficience intellectuelle.
    En décembre, les parents m'indiquent qu'elle a perdu ou s'est faite voler son stylet (ils n'accusent personne et tout est dit cordialement... eh oui, il y a des quantité de parents parfaits !).
    Nous voici début février, et soudain...miracle ! Voici ma relation des faits aux parents :

    "Madame, Monsieur,

    Bonsoir.
    Hier A a retrouvé son stylet d'IPad. Sur le temps de midi, elle est entrée dans la classe en riant en me disant "j'ai retrouvé mon crayon par terre dans le Hall. Quelqu'un l'a lancé en l'air et il était là". Comme il était évident que c'était un mensonge, je l'ai interrogée un peu plus. "Non, en fait il était par terre comme ça à coté des marches du secrétariat." (Elle était assez énervée et riait)
    Je lui ai signifié que s'il était par terre ce pouvait être celui d'un autre élève 'Non c'est le mien ! je le reconnais". Comme il n'y a aucune marque à son nom dessus ni aucun signe visible, je l'ai gardé en précisant à A que je verrai avec la Vie Scolaire avant de le lui donner. Il était évident qu'elle mentait. J'ai volontairement laissé passer du temps pour revoir avec elle afin qu'elle ne s'enfonce pas dans son mensonge.

    Aujourd'hui, j'ai demandé à A "Alors, es-tu prête à me dire la vérité, parce qu'hier tu as menti ?
    -Oui " Après plusieurs questions, elle me dit qu'elle l'a retrouvé dans sa chambre, à la maison, à côté de ses trousses "vendredi". "Pourquoi tu ne l'as pas dit aussitôt ? -Parce que on me croit pas. -Si, on t'aurait cru, c'est quand tu mens comme hier que je ne peux pas te croire, quand tu inventes des histoires".
    J'ai gardé le crayon en lui signifiant qu'avant de le lui rendre, je vous avertirai de ce qui s'est passé.
     

    Je lui redonne donc demain.

    Cordialement, "

    Aucun souci avec ces parents qui accordent leur confiance à leur fille mais sont aussi conscient de ses mensonges.

    "Merci beaucoup pour ce message.  A ne nous a rien dit hier soir et seulement à l'instant quand je lui ai dit que j'avais reçu votre message. Nous ne comprenons pas pourquoi elle nous ment."

    Comme chez plusieurs élèves (mais pas tous) avec des profils de déficience intellectuelle, le mensonge n'a pas la même valeur que chez un jeune sans aucune déficience.
    Il s'agit souvent d'un réflexe inconscient de protection contre un danger non identifié. En fait chaque incertitude ou situation surprise peuvent être interprétées par l'inconscient, comme une mise en danger. La première réponse qui vient est le mensonge, comme chez un très jeune enfant (à 3 ou 4 ans, les petits par réflexe inconscient, répondent "c'est ma faute", c'est à cause du vent, d'un fantôme, d'un loup d'un....).
    Ensuite, lorsque le jeune adolescent se rend compte de la "véritable" situation, ce qu'un petit enfant ne peut pas voir,  il est déjà engagé voire empêtré dans son mensonge et il ne sait plus comment s'en sortir.

    En s'adressant à moi, A., dans la situation présentée, sait que je vais très souvent parvenir à distinguer ce qui est vrai ou non, c'est une façon détournée de s'en sortir.
    C'est en cela qu'on ne peut pas agir avec les jeunes "extraordinaires" qui ont des profils cognitifs particuliers, des déficiences, comme avec des enfants "ordinaires".

     


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