Lors des ESS, l'élève est toujours présent. C'est une de mes exigences : il est nécessaire qu'il entende ce qui est dit sur lui par tous les partenaires de son éducation.

C'est bien moins stressant d'être présent, d'avoir la possibilité de parler que d'attendre qu'on redise ensuite ce qui a été dit et décidé.

C'est aussi la meilleure manière pour qu'il ou elle soit acteur de son Parcours Avenir.

Cependant, je les préviens toujours qu'il est possible qu'on leur demande à un moment de sortir si jamais on a besoin d'un temps entre adultes (ce n'est encore jamais arrivé).

Je leur résume à l'avance la plus part du temps ce que je vais dire.

Stressés avant la réunion, je les ai tous vus jusqu'à présent, sortir soulagés !

Je vois ou j'appelle les parents avant et je commence à tâter le terrain, à dire un peu ce que je vais expliquer etc. 

Les raisons ? Je ne veux pas les prendre par surprise, surtout s'il y a une décision à prendre type réorientation, demande d'un suivi... il faut aussi qu'ils aient le temps de penser, de préparer leurs arguments. C'est plus facile pour nous professionnels ce genre d'exercice que pour les familles !

J'écris à l'avance tout ce que je vais dire et je communique mon écrit à tous les partenaires présents ou non. Pas d'équivoque, possibilité de relire à tête reposée etc. Vu le flots d'informations que l'on donnent, le stress des parents dans ce genre de réunion, il n'est pas étonnant qu'ils en oublient la moitié ! Alors, c'est une façon de les respecter.

Cela m'évite de me disperser, de me laisser influencer par la réflexion d'un parent ou d'un partenaire. Si pour une raison ou une autre je n'ai pas le temps de redire ou expliquer, chacun peut aussi retrouver les informations que je donne. 

Le Géva-Sco, ne reprend pas tout, de ce fait en cas de besoin, on peut aussi se référer à l'écrit de l'année d'avant.

J'envoie cet écrit à mon référent MDPH avant l'ESS (genre la veille car je ne le prépare pas 8 jours avant). Cela lui permet de commencer à préremplir le Géva-Sco sur certaines parties (emploi du temps, compétences etc.) et d'être encore plus disponible pour poser des questions précises dans ce que je n'aurai pas écrit, ou faire des suggestions.

Mon directeur et l'adjoint apprécient aussi de pouvoir lire. Cela permet de travailler en toutes transparences et confiance.

Ma façon d'écrire va dépendre de la situation, du message à faire passer, des capacités de compréhension de la famille. Parfois, je retraduis en langage familier simple tout ce que j'ai écrit lors de l'ESS. D'où l'importance de donner aux partenaires le texte écrit.

Je n'ai donc pas un modèle prérempli.

J'écris avant de relire le CR de l'année d'avant. C'est indispensable pour ne pas me laisser influencer par mes remarques précédentes. Quand j'ai fini, je compare... et j'ai toujours de belles surprises ! 

J'essaie de trouver le temps de me relire et de corriger toutes mes coquilles...heu non ça c'est un mensonge ou une utopie, j'en laisse tout le temps !

Voici donc qqs exemples. Merci ne ne pas les imprimer ni de les transmettre même si j'ai supprimé les infos les plus confidentielles.